PRIX DU MEILLEUR ÉTUDIANT JURISTE IMMOBILIER

PRIX DU MEILLEUR ÉTUDIANT JURISTE IMMOBILIER

LE PRIX MEJI 2014

LE PRIX MEJI 2014

JURIDIM, Herbert Smith Freehills Paris LLP et l’étude Michelez Notaires
ont organisé la cérémonie de remise du 4ème Prix MEJI

Vidéo de la cérémonie MEJI 2014

Lucie Menerault, lauréate du 4ème prix du meilleur étudiant juriste immobilier

Lauréats-Meji-2014


Le Pr. Foulquier prend la parole après la remise des prix aux lauréats

La cérémonie de remise du 4ème Prix du Meilleur Etudiant Juriste Immobilier organisé par Juridim, Herbert Smith Freehills Paris LLP et l’étude Michelez Notaires a eu lieu comme prévu le jeudi 10 avril dans les locaux de Thomson Reuters Transactive à Paris. Les deux premiers prix ont été décernés à deux étudiants venant des bancs du même Master II, celui de construction, urbanisme et contrats de l’Université Paris I, Panthéon-Sorbonne, dirigé par le Professeur Norbert Foulquier. Ce dernier affichait une mine réjouie et a déclaré être fier de ses étudiants.
Lucie Menerault, 23 ans, s’est vue remettre le premier prix du meilleur étudiant juriste immobilier 2014. Sa récompense lui a été remise par Jean-Marc Castaignon, directeur de l’immobilier de la Société Générale et parrain de ce quatrième prix.
Lucie Menerault s’est ainsi vue attribuer la somme 4 000 €, un stage rémunéré de six mois à son choix au cabinet Herbert Smith Freehills, à l’étude Michelez Notaires ou enfin au sein d’une direction juridique d’une entreprise membre de Juridim, ainsi qu’un abonnement à Lexis Nexis, Business Immo et Décideurs.

Le deuxième prix a été attribué à Marc Zimmer. Il s’agissait d’une somme de 2000 €,  un abonnement à Lexis Nexis ainsi qu’à Business Immo et Décideurs. C’est Mademoiselle Lénaïg Chartier étudiante en Master II droit notarial à l’université de Nantes, qui a gagné le troisième prix, à savoir la somme de 1000€ et un abonnement à Lexis Nexis ainsi qu’à Business Immo et Décideurs.A noter que pour la première fois la remise de ce troisième prix fut faite par délégation, puisque Mademoiselle Chartier avait dû regagner sa faculté pour passer une épreuse écrite dans le cadre de son Master 2.

La cérémonie de remise de prix qui a réuni plus de 150 personnes de la communauté immobilière, fut suivie d’un cocktail fort sympathique.

Lors de l’épreuve écrite, les candidats ont eu à disserter, cette année, sur deux sujets au choix : « Les risques et enjeux de la condition suspensive dans les contrats immobiliers », ou « L’incidence du domaine public dans les opérations immobilières privées ».
Le jury de l’épreuve écrite était composé de Christophe Bouillon, directeur des opérations d’Allianz Real State; Laurent Campredon, directeur juridique d’Altarea Cogedim ; Brigitte Kerfourn, responsable juridique et des montages immobiliers d’Aviva Investors; Nathalie Taraboletti, directrice juridique de Crédit Agricole Immobilier ;  Olivier Dagrenat et Patrice Bonduelle de Michelez Notaires ; Patrick Larchevêque, responsable juridique immobilier de Foncière des Régions ; Florence Chérel et Pierre-Nicolas Sanzey, associés chez Herbert Smith Freehills ; Valérie Dubant et Didier Moutard, directeur juridique d’Imfined ; Mahbod Haghighi, directeur juridique de Sodearif  et Mabel Leblanc-Barbedienne, directrice juridique de Sogeprom.

Pour l’édition 2014 du prix, Altarea Cogedim, Crédit Agricole Immobilier, Fed Legal, Groupe Financière Duval, Imfined, Marsh, Sodearif et Sogeprom en étaient les  sponsors. Lexis Nexis, Business Immo, Thomson Reuters et Décideurs en étaient les partenaires presse.

Prix-Meji-2014

Interview de Jean-Marc CASTAIGNON et Mabel LEBLANC, par Business Immo

Mabel LEBLANC-BARBEDIENNE

Le texte qui suit a été publié par Business Immo dans sa newsletter du 3 avril 2014.

Mabel LEBLANC-BARBEDIENNE est Directrice Juridique de SOGEPROM. Elle est membre et administrateur de Juridim.

Jean-Marc Castaignon, directeur de l’Immobilier Groupe de la Société Générale, est le parrain du Prix du Meilleur Etudiant Juriste Immobilier qui sera décerné le 10 avril 2014. Avant cet évènement, créé à l’initiative de l’association Juridim, du cabinet d’avocats Herbert Smith Freehills et de l’office notarial Michelez & Associés, et dont Business Immo est le partenaire, Jean-Marc Castaignon nous rappelle, dans un entretien croisé avec Mabel Leblanc, le rôle du juriste immobilier.

Business Immo : Quel est le périmètre d’intervention du juriste immobilier au sein de la Société Générale ?

Jean-Marc Castaignon : Notre juriste immobilier intervient sur l’ensemble des activités immobilières du groupe. Au sein de la Société Générale, l’immobilier est partagé en deux grandes entités. D’un côté, l’immobilier d’exploitation couvre l’ensemble des besoins de la banque en tant qu’utilisateur dans les 76 pays où nous sommes présents. Cela représente un budget annuel global de 1,9 Md€, soit le 3e poste de dépenses après les salaires et l’informatique, pour quelque 3,5 millions de m2 utilisés. De l’autre, la Société Générale a développé des activités commerciales liées à l’immobilier : dans le financement pour les particuliers et les entreprises et dans la promotion avec Sogeprom, qui a réalisé un chiffre d’affaires de 880 M€ en 2013 pour un volume de production de 2 700 logements et 189 000 m2 en chantier en immobilier d’entreprise.

BI : Pourquoi un juriste immobilier et quels rôles doit-il jouer ?

JMC : C’est dans la culture de la banque de se faire accompagner d’experts dans les opérations qu’elle initie et développe. Le juriste immobilier en fait partie intégrante. Dans nombre d’opérations immobilières, il nous accompagne même avant l’architecte. En tout état de cause, le juriste immobilier est intégré dès le départ dans l’équipe qui doit mener un projet à son terme, avec la volonté de tout faire pour rendre possible la transaction ou la réalisation d’une opération tout en garantissant sa sécurité juridique.

BI : Quelles qualités faut-il pour être un bon juriste immobilier ?

Mabel Leblanc : Au-delà des compétences juridiques et techniques, il est important de maîtriser la culture de l’entreprise. Il faut avoir un état d’esprit pas uniquement focalisé sur le droit. Certes, nous devons identifier les risques juridiques, mais surtout trouver les solutions pour que l’opération aboutisse. Cela suppose de bien connaître son entreprise, sa feuille de route, ses projets, ses objectifs, car notre rôle est d’accompagner les groupes dans ses axes de développement. Un juriste immobilier doit être avant tout quelqu’un d’opérationnel. C’est pourquoi, il faut non seulement connaître le JurisClasseur, mais aussi ne pas hésiter à sortir de son bureau pour aller sur le terrain, sur les sites où l’on s’apprête à lancer de nouvelles opérations et sur les chantiers en cours pour mieux en comprendre les enjeux.

BI : Comment s’articule le rôle du juriste immobilier avec les autres professionnels du droit ?

JMC : Le juriste immobilier est l’interface entre la banque et les professionnels du droit, avocats et notaires. Il a aussi en charge l’animation d’un réseau de professionnels juridiques dans le monde.

ML : Le juriste immobilier ne se substitue pas aux autres professions juridiques. Nous travaillons de concert avec eux et nous nous appuyons sur leur expertise technique pour nous accompagner sur un dossier ou ponctuellement sur une transaction.